En ce 1er mai 2023, nous célébrons, en France, la fête du travail.
Nous la souhaitons très joyeuse à tous les Français.
Voici l’éclairage que porte, selon nous, la doctrine sociale sur laquelle s’appuie Syndicatho, sur ladite fête du travail.
Selon le principe de base de la DSÉ, le principe personnaliste, “L’homme ne peut tendre au bien que dans la liberté (…) La dignité de l’homme exige donc de lui qu’il agisse selon un choix conscient et libre, mû et déterminé par une conviction personnelle, et non sous le seul effet de poussées instinctives ou d’une contrainte extérieure.” (Compendium de la DSÉ, article 135).
De ce principe, se tire la conclusion logique, nous semble-t-il, que
- tout homme devrait pouvoir choisir librement sa formation professionnelle, son métier, son lieu d’exercice, sa promotion auprès de la clientèle, etc., ce qui n’est hélas pas le cas en France : l’accès à certaines formations et professions est strictement réglementé. Nous pensons par exemple aux activités faisant l’objet d’un numerus clausus (médecin, pharmacien, notaire,…), à celles régies par un ordre (ex : avocat, infirmier, …), à celles que le pouvoir politique limite arbitrairement (ex : député, sénateur, président de la République, …), auxquelles il accorde un monopole en fixant autoritairement leur rémunération (notaire).
- tout homme devrait disposer librement du fruit de son travail, ce qui n’est, hélas, pas le cas en France, où les prélèvements obligatoires représentent 45% environ de la richesse créée par les travailleurs (le PIB).
Nous souhaitons donc au Français de reconquérir les libertés qui leur ont été confisquées par le pouvoir politique ; ceci, non pas par la violence, que nous condamnons fermement, mais en prenant conscience que l’usage de la contrainte, par l’État, n’a aucune légitimité, et qu’il convient donc de le dénoncer. Et nous rappelons, si besoin était, que le mot “France” vient de “franc”, qui signifie “libre” !
Nous avons une pensée toute particulière pour les soignants et autres pompiers ou policiers suspendus, et toujours privés de la rémunération correspondante, au motif qu’ils ont refusé de se faire injecter un produit expérimental !
Les manifestations qui ont lieu, aujourd’hui, contre la réforme des retraites, ne vont hélas, pas dans le bon sens : à nos yeux, elles ne devraient pas porter sur le contenu de la réforme (notamment, le passage de 62 à 64 ans pour disposer d’une retraite à taux plein) mais sur le principe de la liberté de choix, par chacun, de son assurance retraite (autrement dit, le libre marché de l’assurance retraite). Voici une vidéo qui montre que cela était possible il y a un certain nombre de siècles, sans déclencher la moindre crise sociale.
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